
DEVONS-NOUS CONFRONTER LA DIVERSITÉ ET
LE MÉRITE?
Nous vivons une époque de remise en question profonde des
modèles sociaux et organisationnels. Dans ce contexte, les
principes de diversité, d’équité et d’inclusion sont regroupés
sous l’acronyme (DEI.) Ils se sont imposés comme des valeurs
incontournables dans nos institutions, nos entreprises et nos
discours publics. Ils ont pour ambition de corriger les
déséquilibres historiques, de favoriser l’accès équitable aux
opportunités, et de construire des environnements où chacun
peut se sentir légitime et représenté.
Cette intention est indéniablement noble. Elle part d’un souci
d’humanité et de justice, et cherche à répondre aux fractures
persistantes de nos sociétés modernes. Pourtant, au fil du
temps, de nombreuses voix ont commencé à s’interroger sur
l’efficacité réelle de ces initiatives. Trop souvent jugées
comme symbolique, superficielle ou instrumentalisée à des fins
d’image, les approches (DEI) peine à convaincre qu’elles
produisent un changement durable et profond.
C’est dans ce climat de doute et de polarisation qu’un nouveau
modèle de pensée émerge : (MEI) pour Mérite, Excellence et
Intelligence. Contrairement au (DEI,) le (MEI) fait le choix
de centrer les critères de sélection, de reconnaissance et de
progression sur la compétence, la performance et le potentiel
individuel. L’idée centrale est simple, il s’agit d’abandonner
les critères liés à l'identité pour privilégier une approche
centrée sur le mérite, fondée sur le talent et l'effort, et
présentée comme vecteur d'équité naturelle.
Cependant, le (MEI) n’est pas sans débat sur la question. Il
questionne, il provoque et parfois divise. Son émergence, loin
de clore le débat, l’élargit. Il nous amène à interroger les
valeurs qui fondent nos sociétés ainsi que les moyens mis en
œuvre pour permettre à chacun d'exprimer pleinement son
potentiel.
Le (MEI) propose un véritable renversement de perspective, une
rupture avec les approches traditionnelles fondées sur des
critères identitaires. Il affirme avec conviction que les
processus de recrutement, de promotion et de reconnaissance
doivent s’appuyer en priorité sur la compétence, la
performance et le potentiel individuel, et non sur l’origine,
le genre, ou toute autre caractéristique personnelle.
À travers ce prisme, l’idée est de rétablir une forme d’équité
par la méritocratie. Le talent brut devient la mesure de
référence, et l’intelligence sous toutes ses formes, qu’elle
soit analytique, créative ou émotionnelle, devient le levier
de l’ascension. Le (MEI) encourage ainsi une compétition
saine, fondée sur le mérite et non sur les quotas, où chacun
peut aspirer à réussir selon ce qu’il est capable d’accomplir.
Ce modèle repose sur une conviction fondamentale : placer
l’excellence au cœur des critères permet à la diversité de
s’épanouir naturellement. Une diversité authentique, non
dictée par des mécanismes artificiels, mais révélés par la
levée des obstacles et par la possibilité donnée à chacun,
quelle que soit son histoire ou son identité, de faire valoir
son talent.
Ce modèle redéfinit les repères. Il invite à reconsidérer
notre conception de l’égalité et de la justice. Et surtout, il
soulève une interrogation centrale : sommes-nous disposés à
reconnaître les talents et les compétences réelles de chacun,
au lieu de nous arrêter à ce qu’il incarne ou symbolise ?
Mais cette vision, aussi séduisante soit-elle, soulève des
interrogations fondamentales. Peut-on véritablement parler de
méritocratie dans un monde où les trajectoires individuelles
sont encore influencées par une multitude de barrières
invisibles ? Où le point de départ n’est pas le même pour
tous, et où les conditions de réussite ne sont pas
équitablement réparties.
Les mécanismes inconscients, parfois subtils, influencent nos
choix quotidiens sans que nous les percevions pleinement. Ils
interviennent dans les décisions de recrutement, d’évaluation
et de reconnaissance. S’ils ne sont pas identifiés et
corrigés, ils risquent de fausser les processus et de
compromettre la sincérité du mérite que nous prétendons
défendre.
Les inégalités d’accès à l’éducation, quant à elles, restent
flagrantes. Comment prétendre mesurer le potentiel d’une
personne sans considérer les moyens qui lui ont été offerts,
ou refusés, pour le développer ? Le talent ne s’épanouit pas
dans le vide : il a besoin de ressources, d’opportunités,
d’encouragements. Sans cela, la compétition devient inégale
dès le départ, et le mérite perd de sa légitimité.
Fermer les yeux sur les pratiques et politiques qui, malgré
leur apparente neutralité, perpétuent des inégalités, revient
à nier leur impact réel. Ces mécanismes invisibles d’exclusion
enferment certains individus dans des trajectoires
marginalisées, souvent sans reconnaissance ni recours. Et leur
persistance ne s’efface pas simplement parce qu’on choisit de
détourner le regard.
Dans ce contexte, la promesse d’un modèle fondé uniquement sur
le mérite peut devenir une illusion dangereuse. Non pas parce
que le mérite est injuste, mais parce qu’il peut, s’il est mal
compris ou mal appliqué, servir à justifier des inégalités
préexistantes.
Le véritable défi n’est donc pas de choisir entre (MEI) et
(DEI), mais de reconnaître les limites de chacun, et de
construire un système hybride, lucide et exigeant, où le
mérite est célébré, mais l’équité est garantie.
C’est précisément pour cette raison que le débat entre (MEI)
et (DEI) ne doit pas devenir un champ de bataille idéologique.
Il ne s’agit pas de choisir un camp ou de rejeter l’un au
profit de l’autre, mais plutôt d’entamer une conversation
honnête, pragmatique et constructive. Ces deux approches, loin
d’être antagonistes, peuvent se répondre, se corriger, et
s’enrichir mutuellement.
Le mérite, lorsqu’il est véritablement fondé sur des critères
objectifs et transparents, doit être protégé comme un pilier
essentiel de la justice sociale. Il représente la
reconnaissance du travail, de la rigueur, de l’inventivité, de
la persévérance. Mais pour que ce mérite soit légitime et
accessible à tous, encore faut-il que l’équité soit au
rendez-vous.
Car que vaut le mérite si seuls certains ont les moyens de le
prouver ? L’équité doit garantir les conditions de base pour
que chacun, quel que soit son parcours, ait une réelle
possibilité d’exprimer son potentiel. Cela signifie lever les
obstacles invisibles, assurer l’accès à la formation,
neutraliser les points de vue dans l’évaluation, et créer des
environnements propices à l’émergence du talent.
Ainsi le (MEI) et le (DEI) ne doivent pas s’opposer, mais
collaborer. Ensemble, ils peuvent dessiner un horizon plus
juste, où l’on ne choisit pas entre excellence et inclusion,
mais où l’on reconnaît que la véritable excellence ne peut
exister sans inclusion réelle.
La véritable question qui se pose aujourd’hui n’est pas de
trancher entre inclusion et excellence, comme si ces principes
s’opposaient irrémédiablement. Il s’agit plutôt de concevoir
un modèle d’avenir, qu’il soit social, entrepreneurial ou
éducatif, où ces valeurs ne s’excluent pas, mais se conjuguent
et s’enrichissent mutuellement.
L’inclusion sans exigence peut sombrer dans la complaisance.
L’excellence sans accès équitable peut devenir l’apanage d’une
minorité. Mais ensemble, elles forment un équilibre subtil et
puissant : celui qui permet à chacun, quels que soient son
origine, ses ressources ou son parcours, de s’élever selon ses
capacités, et non selon ses privilèges.
Nous devons imaginer des environnements où le talent n’est pas
conditionné par la chance d’être né au bon endroit, au bon
moment, dans le bon milieu. Des environnements où le mérite se
mérite, parce que les conditions pour le développer sont
réellement partagées.
Ce n’est qu’en réunissant ces conditions que l’on peut
véritablement aspirer à une société à la fois équitable et
efficiente. Une société dans laquelle l’inclusion nourrit
l’excellence, et où l’excellence témoigne concrètement de ce
que l’inclusion rend possible.
Il ne s’agit pas de faire un choix exclusif, mais de
construire collectivement, avec lucidité, ambition et sens des
responsabilités.
Le mérite, lorsqu’il est juste, ne dresse pas de barrières. Il
ne s’impose ni comme privilège réservé à quelques-uns ni comme
jugement qui invalide les parcours atypiques. Le mérite
véritable reconnaît la diversité des talents et des
trajectoires. Il révèle ce que chacun a de meilleur à offrir,
non pas en fonction d’un moule préétabli, mais en fonction du
potentiel unique de chaque individu.
Parce qu’il repose sur des conditions équitables, le mérite
juste ne discrimine pas, il élève. Il invite à dépasser les
déterminismes sociaux et à croire en la valeur de l’effort, du
progrès, de la résilience. Il ne sélectionne pas pour exclure,
il distingue pour inspirer.
Dans cette perspective, le mérite s’affirme comme une force
véritablement inclusive, un levier d’émancipation accessible à
chacun, plutôt qu’un mécanisme qui perpétue les inégalités.
Ainsi, que vous soyez entrepreneur, dirigeant, expert RH ou
étudiant en quête de repères, vous poursuivez une ambition
commune : promouvoir le mérite, nourrir l’intelligence et
viser l’excellence pour construire un avenir solide et
équitable. Lorsqu’elle est pleinement comprise, la
méritocratie devient un moteur puissant, capable d’activer le
potentiel, de dépasser les obstacles et de façonner des
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visitez WebTech Management and Publishing Incorporated (www.webtechmanagement.com) et
cliquez sur l'image bleue (Wise whiZ) en bas à droite de
l'écran.
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années d'expérience acquises auprès d'organisations et
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Ce livre de
développement personnel de 350 pages a été publié par
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À propos de l'auteur
En plus de son travail d'auteur, Germain Decelles est stratège en
gestion du changement. Fort de plus de 40 ans
d'expérience en affaires et en conseil, il a travaillé
sur des marchés locaux et internationaux dans un large
éventail de secteurs, notamment le commerce de détail,
la distribution, les technologies de l'information et
des communications, le transport, l'industrie
manufacturière, les services financiers et les
organisations gouvernementales.
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